Les
MTS sont des maladies que tu peux contracter principalement
suite à des relations sexuelles. On les appelle aussi
ITS (Infections Transmissibles Sexuellement) lorsqu'on englobe
le VIH. En effet, les ITS sont des bactéries (comme la
Gonorrhée, la Chlamydia
et la Syphilis)
des parasites (comme la Gale
et les Morpions)
ou des virus (comme le VIH
/ sida, l'Herpès,
l'Hépatite
A, l'Hépatite
B, l'Hépatite C
et les Condylomes).
Elles
sont en forte augmentation depuis l'an 2000. Plus particulièrement,
il y a eu dernièrement une recrudescence des cas de chlamydia
et de gonhorrée. Selon la
santé publique,
le nombre de cas de syphilis en
2002 triple par rapport à 2001 ce qui démontre
des signes de relâchement de la
prévention notamment dans la communauté
homosexuelle.
En effet, la forte croissance des cas
d’infection gonococcique au sein des HARSAH depuis quelques
années, étaye la préoccupation dune
augmentation des pratiques sexuelles à risque parmi la
communauté gaie de Montréal. Jusquà
70% des cas de sexe masculin serait
survenus chez des HARSAH (Homme
Ayant des Relations Sexuelles Avec des Hommes).
La
meilleure protection contre les I.T.S. reste le préservatif (outre
l'abstinence bien sûr et certaines pratiques moins à
risque). Il fait office de barrière entre les muqueuses, le
sperme et la salive : il faut savoir que beaucoup d'ITS s'attrapent
facilement, bien plus facilement que celle qui est la plus grave :
le VIH. Malheureusement,
certaines ITS peuvent s'attraper par le baiser, le léchage de
cul ou par un simple contact direct (toucher), il n'y a donc
pas de lien systématiques entre pratiques hard ou extrêmes risque
d'infection par les ITS.
Avoir
une vie sexuelle épanouie, c'est être attentif aux manifestations
de ces virus,
bactéries et parasites qui obligent à suivre des traitements
et en cas d'infection, à une abstinence plus ou moins durable,
si
tu respectes la santé de vos partenaires.
Tu
constatera à la lecture de ces fiches que l'incubation prend
du temps et donc que les rapports sexuels répétés, à partenaires
multiples, dans des lieux propres à l'anonymat et aux relations
impersonnelles favorisent leur propagation dans notre population.
Ce
que tu dois retenir, c'est que tu peux être contagieux
pendant la période d'incubation, donc que tu peux attraper
ou transmettre une ITS bien que toi ou ton partenaire n'ait
aucun signe ou symptôme.
Quelles
que soit tes pratiques sexuelles, applique les règles de bonnes
conduites :
au moindre symptôme consulte ton médecin, fais les examens
nécessaires, soigne-toi au besoin et, si tu n'es pas abstinent
pendant le temps requis utilise
systématiquement un PRÉSERVATIF même pour la fellation. De
plus, tu devrais faire ce qu'on appelle la notification aux partenaires.
C'est-à-dire que tu devrais contacter toutes les personnes
que tu aurais pu mettre à risque ou qui t'ont mis à risque.
Au Québec, il
y a une loi qui oblige de déclarer certaines maladies. On t'encourage
fortement à informer tes anciens partenaires afin qu'ils se fassent
tester et traiter au besoin pour freiner les possibilités de multiplication
de cas.
La santé publique peut même t'aider à notifier tes partenaires
dans certains cas. Parles-en à ton médecin!
En effet, tu peux passer la maladie à tes partenaires mais aussi
être plus exposé,
les ITS pouvant créer des lésions, des fragilités rendant la contamination
au VIH ou à d'autres ITS plus facile.Faisons
donc le point sur maladies.
Nous devons aussi vous faire part d'une nouvelle IST la Lymphogranulomatose vénérienne rectale sur laquelle nous n'avons pas encore d'information claire, en particulier symptomatique. Selon l'Institut de veille sanitaire " L'émergence de la LGV rectale chez des patients masculins se confirme en France en 2004, principalement à Paris... il convient de souligner que, suite à l'alerte et les campagnes d'informations menées auprès des professionnels de santé concernés, le diagnostic de LGV rectale est plus fréquemment évoqué devant des signes d'ano-rectite chez les patients masculins comme l'atteste la diminution du délai entre le début des symptômes et la date de prélèvement depuis la mise en place du recueil prospectif.
Nous avons traité la question dans le club Smboy sans le répercuter encore ici :
Infection lymphogranulomatose [28/08/2004]
Santé - Traitements - Séropositivité > traitements VIH IST |
Quel est le meilleur traitement pour soigner une infection à chlamydiae Lympho Granuloma Venereum type2 un premier traitement de 3 semaines de Tétracycline n'ayant pas donné de guérison totale ? |
|
Le traitement de référence de la lymphogranulomatose vénérienne est effectivement un traitement par tétracycline pendant au minimum 3 semaines. La question de l'échec du traitement est à envisager avec l'équipe médicale qui a effectué la prise en charge. Si l'échec du traitement est argumenté sur des données bactériologiques (prélèvements et cultures positivfs), un antibiogramme est normalement réalisé, et permet de mettre en évidence la sensibilité de la souche bactérienne aux différents antibiotiques utilisables. Mais devant une infection, notamment rectale, qui a évolué assez longtemps, des troubles fonctionnels peuvent perdurer après la guérison bactériologique (processus de cicatrisation qui est d'autant plus long que les lésions sont importantes).
Si l'infection persiste, la poursuite du traitement peut suffire à obtenir la guérison. D'autres antibiotiques peuvent être utilisés, de la famille des Macrolides (ERYTHROMYCINE, ZYTHROMAX entre autres), mais, évidemment, ce type d'adaptation doit se faire sur des arguments cliniques et biologiques solides et sous surveillance médicale afin de s'assurer de l'efficacité du traitement et de l'obtention de la guérison.
Mais, en conclusion, la vraie question à résoudre en premier lieu est celle d'une non guérison bactériologique ou symptomatique.
|
|
|
|
|
|
|
Le VIH
/ sida |
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT : VIH
= Virus de l’Immunodéficience Humaine. S’incorpore au bagage génétique
de la cellule infectée et détruit les cellules du système
immunitaire. Virus fragile et sensible, qui n’a aucune résistance
à l’extérieur du corps humain, il ne peut survivre très longtemps
dans l’air, l’eau ou sur des objets. Il est rapidement détruit par
l’alcool, la chaleur, le peroxyde. Il existe deux souches du VIH :
il est donc très important que tu portes le préservatif si tu es
porteur du virus, et ce, même si tu rencontres un partenaire
qui est lui aussi porteur car vous pourriez vous transmettre l'autre
souche mutuellement.
Sida
= Syndrome de l’Immuno Déficience Acquise. Manifestation la plus grave
d’une infection causée par le VIH.
MODES
DE TRANSMISSION :
-
•
le
virus est détectable dans tous les liquides du corps humain, mais
en concentration trop faible pour être contaminant dans
la sueur, la salive, les larmes et l'urine.
-
•
la
concentration du virus est suffisante pour être contaminant
dans le sang, le sperme (les sécrétions vaginales et pré-séminales)
et le lait maternel
-
Donc
transmission possible :
-
•
lors
d'une relation sexuelle par contact d’une muqueuse ou d’une plaie
de la peau avec du sang, du sperme ou des sécrétions pré-séminales
ou vaginales infectées
-
•
par
l’usage de matériel de consommation de produits contaminé (seringue,
coton, cuillère, paille)
PÉRIODE
D’INCUBATION :
-
•
P-I
du VIH = 2 à 8 semaines, cependant il faut attendre 2 mois (période-fenêtre)
pour passer un test de dépistage.
-
•
P-I
du sida = plusieurs années sans traitement
-
•
possibilité
d'être séropositif asymptomatiques, c'est-à-dire
sans manifestation clinique de la maladie.
SYMPTÔMES
:
-
•
VIH
= lors de la primo-infection (entrée du virus dans l'organisme),
ganglions enflés, diarrhées, mal de gorge, fièvre persistante,
sudation nocturne
-
•
Sida
= symptômes précédents plus prononcés, maladie de peau, maladies
opportunistes (toxoplasmose, CMV, pneumocystose, etc.)
DIAGNOSTIC
:
-
Le
test de détection des anti-corps VIH doit être réalisé
avec le consentement éclairé du sujet 2 mois après
exposition du virus par la prise de sang
-
Cependant,
d'autres tests plus coûteux existent pouvant déceler
plus tôt (après 15 jours) la présence du virus
TRAITEMENT
:
-
•
Il
existe un traitement
d'urgence, proposé en France, qui doit être administré
au maximum dans les 48 heures suivant l'exposition
au virus. Il est destiné à empêcher le virus
de pénétrer dans l'organisme. Consulte la rubrique
traitement post-exposition. Tu dois savoir que ce traitement a
des effets secondaires considérables. La prévention
demeure nettement plus avantageuse!
-
•
Pour
les personnes déjà infectées (séropositives),
lutte contre la destruction des défenses du système
immunitaire avec des multi-thérapies (combinaisons d'antirétroviraux)
-
•
soutien
psychologique
-
•
traitement
des infections opportunistes
-
Aucun
traitement n'est efficace pour enrayer la maladie, seulement des
traitements pour rendre la maladie moins pire et maintenir la
santé
COMPLICATIONS
: résistances
du VIH aux antirétroviraux, infections, cancers, affections
neurologiques, surcontamination par une autre souche virale pour les
séropositifs ayant des rapports non-protégés,
décès (on ne meure pas du sida mais bien des complications qui s'ensuivent).
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES :
Le sida est une maladie à déclaration obligatoire (Maladie
À Déclaration Obligatoire : MADO).
Ce qui veut dire
que ton médecin se doit de déclarer les nouveaux cas
de maladie.
PRÉVENTION
:
-
•
Utiliser
un préservatif lors des relations sexuelles et ensemble des règles
du safer-sex
-
•
Ne
pas partager son matériel de consommation de drogue (seringue,
coton, cuillère, paille) ou ses jouets sexuels (godemichés,
fouet, plugs)
-
•
Inciter
les populations les plus exposées à se faire dépister
|
|
L'Hépatite B |
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT : Virus
de l’Hépatite B (VHB). L’hépatite
B est une infection causée par un virus qui s’attaque au foie.
MODES
DE TRANSMISSION : Virus
présent dans les liquides biologiques (sang, sécrétions vaginales
et séminales, sperme, salive). Donc transmission possible :
-
•
lors
de relations sexuelles
-
•
par
le partage de matériel de consommation (seringue, coton, cuillère,
filtre, paille)
-
•
lors
d’un tatouage ou piercing lorsque le matériel n’est pas correctement
stérilisé
-
•
partage
d’objets personnels tel que : brosse à dents, coupe-ongle, rasoir,
etc.(tout objet coupant)
-
•
par
un contact entre une muqueuse et le sang d’une personne infectée
(ex : lors d’un accident professionnel, éclaboussure de sang dans
l’œil, le nez, la bouche)
PÉRIODE
D’INCUBATION :
30 à 180 jours
SYMPTÔMES
: Nausées,
fatigue, fièvre, jaunisse, urine foncé, selles pâles, douleurs articulaires.
Le
porteur peut être asymptomatique (pas de symptômes ni de signes).
DIAGNOSTIC
: Sérologie
(prise de sang)
TRAITEMENT
:
-
•
dans
le cas d'hépatite aiguë : du sommeil, une bonne alimentation
et l’arrêt de consommation de drogues et d’alcool
-
•
deux
traitements pour les porteurs chroniques (10% des cas) :
interféron-alpha
(injections) et
lamivudine (voie orale)
COMPLICATIONS
: hépatite
chronique, cirrhose,
cancer du foie
PRÉVENTION
:
-
la
vaccination contre l'hépatite B est recommandée
pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes
ayant de nombreux partenaires sexuels. Les personnes séropositives
peuvent se faire vacciner.
-
vaccin
préventif en deux injections (effets secondaires : légère
fièvre, douleur localisée). Ce vaccin est déconseillé
si des membres de ta famille ont développé une sclérose
en plaque (dans ce cas, un génotype sera nécessaire
pour déterminer si tu peux être vacciné).
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES : Dans
la plupart des cas (90%), une guérison se fait en 3 à 16 semaines
et les anticorps sont protecteurs (immunité acquise) |
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
L'Hépatite C |
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT :
Virus de l’Hépatite C (VHC). Infection
causée par un virus qui s’attaque aux cellules du foie.
MODES
DE TRANSMISSION :
-
•
contact
avec le sang d’une personne infectée entre autre lors de rapport
sexuels hard (fist, fouet, scarification, etc.)
-
•
transfusion
sanguine avant 19 au Québec
-
•
partage
de matériel de consommation (seringue, cuillère, coton, filtre,
paille)
-
•
piercing,
tatouage lorsque le matériel n’est pas correctement stérilisé
-
•
partage
d’objets personnels tels que rasoirs, brosse à dents , coupe-ongles,
etc. (tout objet tranchant)
PÉRIODE
D’INCUBATION :
2 semaines à 6 mois (en moyenne 2 mois)
SYMPTÔMES
:
-
•
fatigue,
perte d’appétit, jaunisse, selles pâles, urine foncée
-
•
la
majorité des porteurs sont asymptomatiques
DIAGNOSTIC
: sérologie
(prise de sang)
TRAITEMENT
:
Pour les malades chroniques, la combinaison de deux médicaments (interféron
et ribavirine) aux
effets secondaires prononcés ne fait pas disparaître le virus
mais réduit ses impacts. Sommeil,
bonne alimentation et arrêt de consommation de drogues et d’alcool
COMPLICATIONS
: Cirrhose,
cancer du foie, décès
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES :
-
•
20%
des personnes infectées se débarrassent naturellement du virus,
85%
deviennent des porteurs (malades) chroniques.
-
•
il
est possible de passer un test pour savoir si on a déjà été infecté
par le virus de l’hépatite C.
|
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
Les
Condylomes (crête de coq) |
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT : VPH
(Virus du Papillome Humain)
MODES
DE TRANSMISSION : contact
direct avec les condylomes acuminés ou subcliniques lors de relations
sexuelles (orale, génitale, anale), transmission orale (baiser) plus
faible
PÉRIODE
D’INCUBATION : 2
à 3 mois (peut varier de 6 semaines à 20 ans)
SYMPTÔMES
: Lésions
ayant l’apparence de verrues, démangeaisons, irritations, douleur
pendant les relations sexuelles, saignements. Certains
porteurs peuvent être asymptomatiques.
DIAGNOSTIC
:
-
•
examen
clinique (colposcopie, anuscopie) ;
-
•
biopsie
dirigée (prélèvement de tissus) ;
-
•
cytologie
; (* application d’une solution d’acide acétique lors de l’examen
clinique pour visualiser les condylomes).
TRAITEMENT
:
-
•
application
d’agents cytollytiques
-
•
cryothérapie
(application de froid sur une région localisée)
-
•
laser
-
•
chirurgie
COMPLICATIONS
: cancer
de l’anus
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES:
-
Possibilité
d’être réinfecté par une autre souche
-
Récidive
assez fréquente bien que les individus semblent acquérir
une certaine immunité
-
Les
personnes immunodéprimées présentent un type
de condylôme qui favorise le risque de cancer anal.
PRÉVENTION
: Le
préservatif peut réduire les chances d’infection au VPH mais ne peut
offrir une protection absolue
considérant que le VPH se transmet par contact de peau à peau et que
le virus est tellement petit qu’il peut passer à travers le
préservatif.
|
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
La
Gonorrhée (chaude-pisse, blennorragie)
|
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT :
Bactérie Neisseria gonorrheae, Bactérie
pouvant infecter l’urètre, la bouche, l’anus.
MODE
DE TRANSMISSION : contacts
sexuels (buccogénital et/ou anal))
PÉRIODE
D’INCUBATION : 2
à 10 jours
SYMPTÔMES
:
-
•
Symptômes
souvent semblables à la chlamydia
-
•
sensation
de brûlure en urinant
-
•
écoulement
urétral ou anal purulent
-
•
saignements
vaginaux anormaux, dyspareunie profonde, douleur pelvienne/
testicules douloureux ou enflés, douleur pelvienne
-
*
plusieurs porteurs sont asymptomatiques
DIAGNOSTIC
: analyse
après une culture des sécrétions prélevées aux endroits possiblement
infectés (urètre, gorge, anus)
TRAITEMENT
: Antibiotiques
COMPLICATIONS
: prostatite,
épididymite, stérilité
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES :
-
•
Il
est important de suivre le traitement antibiotique jusqu'à la
fin
-
•
on
peut encore transmettre la maladie ou être réinfecté en cours
de traitement
-
•
recherche
des partenaires sexuels depuis 1 mois si la personne a des symptômes
et depuis 3 mois si elle est asymptomatique : tous
les partenaires sexuels doivent être traités même s’ils n’ont
aucun symptôme
-
•
lorsque
la gonorrhée n'est pas traitée, elle augmente le
risque de contracter ou de trasmettre le VIH
PRÉVENTION
: un
préservatif utilisé pour les pénétrations et les fellations
offre une bonne protection contre la gonorrhée.
|
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
La
Chlamydia |
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT :
bactérie chlamydia trachomatis : bactérie pouvant infecter l’urètre,
la bouche et l’anus
MODES
DE TRANSMISSION : contacts
sexuels (génital, oral, anal)
PÉRIODE
D’INCUBATION :
de 2 à 6 semaines
SYMPTÔMES
: picotements
dans l’urètre, sensation de brûlure en urinant, écoulement urétral
ou anal, dysurie (douleur en urinant), douleurs aux testicules, épididymite
DIAGNOSTIC
: analyse
après culture des sécrétions prélevées aux endroits possiblement infectés
(urètre, col de l’utérus, gorge, anus)
TRAITEMENT
:
-
•
Antibiotiques
adapté (pas de pénicilline), antibiogramme parfois nécessaire
-
•
la
durée du traitement sera plus longue s’il y a des symptômes
-
•
après
le traitement, il y a un test de contrôle pour s'assurer qu'il
a fonctionné
COMPLICATIONS
: hommes
: syndrome de Reiter, épididymite, prostatite, stérilité
PRÉVENTION
: Le
préservatif reste un des meilleurs moyens pour éviter l’infection
à chlamydia.
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES :
lorsque la chlamydia n'est pas traitée, elle augmente le risque
de contracter ou de transmettre le VIH.
|
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
La
Syphilis : elle était presque disparue,
elle revient... |
|
L'évolution
de la syphilis au Québec est assez préoccupante. Le nombre
de cas en 2002 triple par rapport à 2001 (www.santepub-mtl.qc.ca/Mi/vigilance/syphilis20012003.html).
La syphilis est une maladie très contagieuse. La contamination peut
donc se faire lors de tous rapports sexuels non protégés par un
comdom, lors d'un rapport anal ou buccal.
Dans beaucoup de cas, la syphilis n'a pas de signes apparents (la
personne contaminée elle-même ne s'en rend pas compte).
La syphilis est facile à dépister par une simple prise de sang et
se guérit par une simple injection d'antibiotique.
Si tu ne fais pas de test, et que tu es touché par la syphilis,
les conséquences sur ta santé peuvent être très lourdes (atteintes
cardio-vasculaires, du système nerveux, du cerveau et des yeux...)
ATTENTION : LA SYPHILIS EST PARTICULIEREMENT GRAVE POUR LES
PERSONNES SÉROPOSITIVES (touchées par le VIH).
De la même manière ELLE FACILITE GRANDEMENT LA TRANSMISSION DU SIDA
- Une personne touchée par le SIDA et la SYPHILIS a beaucoup plus
de risques de transmettre le SIDA en cas de rapports non protégés
par un préservatif;
- Une personne touchée par la syphilis peut être contaminée beaucoup
plus facilement si elle a des rapports non protégés.
POUR ETRE RASSURÉ, FAIS UN TEST DE SYPHILIS !!! : demande-le
à ton médecin ou rends toi dans une clinique médicale - Pour
connaître celle qui est la plus près de chez toi, contacte Info-Sida
: 514.521.7432 (à Montréal) 418.649.0788 (à
Québec) ou 1.886.521.7432 (ailleurs au Québec) ou
INFO MTS-Sida : 1.800.463.5656. |
|
|
DESCRIPTION
DE L’AGENT :
Bactérie tréponème pâle
MODES
DE TRANSMISSION :
-
•
lors
de rapports sexuels (buccogénitaux et/ou anaux)
-
•
par
contact direct (toucher, baiser) d'une muqueuse ou d'une plaie
cutanée avec un chancre ou une lésion syphilitique
PÉRIODE
D’INCUBATION :
-
•
primaire
= 10 à 90 jours (3
semaines en moyenne)
-
•
secondaire
= 4 à 10 semaines après
l'apparition du chancre
-
•
tertiaire
= jusqu'à 20 ans
SYMPTÔMES
:
-
•
stade
primaire : chancre indolore (ne fait pas mal !!) habituellement
génital, anal
ou bucal. Ces
symptômes disparaissent d'eux-même sans traitement.
-
•
stade
secondaire
: éruption cutanée sur le torse, le dos, les paumes et les plantes
des pieds, des fièvres basses ou des maux de gorge. Ces
symptômes disparaissent d'eux-même après 2
à 6 semaines même sans traitement.
-
•
stade
tertiaire : à ce stade les dégâts cusés
par la syphilis chronique sont irréversibles : lésions
gommeuses au niveau de la peau, des os et des tissus sous-cutanés,
atteinte
cardiovasculaire, atteinte du système nerveux,
paralysie et mort.
DIAGNOSTIC
:
-
•
culture
au niveau des lésions
-
•
sérologie
TRAITEMENT
: antibiotiques
(pénicilline, tétracycline, doxycycline)
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES :
-
•
l'évolution
de la syphilis est plus rapide pour les personnes séropositives
et dans ce cas le traitement pour la guérir est plus long
-
•
durant
les périodes de manifestation cutanée de la syphilis,
le risque de contracter ou de transmettre le vih augmente
PRÉVENTION
: le
préservatif est un moyen efficace pour éviter l’infection de la syphilis,
mais il n'évite pas la transmission par contact direct.
|
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
La
Gale |
DESCRIPTION
DE L’AGENT :
Parasite nommé le Sarcopte scabiei
MODES
DE TRANSMISSION :
-
•
contact
peau à peau
-
•
La
Gale aime les soirées Mousse !
-
•
contact
direct avec des vêtements, literie ou lingerie d’une personne
infectée
PÉRIODE
D’INCUBATION : Environ
10 jours
SYMPTÔMES
: Démangeaisons
intenses surtout la nuit, irritations qui apparaissent en particulier
entre les doigts, les poignets, l’abdomen, les fesses, le haut des
cuisses, présence de sillons rouges ou grisâtres de quelques
millimètres de long sous la peau.
DIAGNOSTIC
: Prélèvements
de peau sur une région infectée
TRAITEMENT
:
-
•
application
d’une lotion médicamenteuse sur le corps pour 8 à 12 heures
-
•
insecticide
pour les meubles
-
•
laver
la literie et les vêtements à l’eau bouillante
*
malgré le traitement, les démangeaisons peuvent persister quelques
jours ou semaines en raison de la réaction allergique
COMPLICATIONS
: Écorchure
sévère due à la démangeaison intense |
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
Les
Morpions |
DESCRIPTION
DE L’AGENT :
Poux (ectoparasite)
MODES
DE TRANSMISSION :
-
•
contact
sexuel
-
•
contact
direct avec les morpions d'une personne contaminée
-
•
contact
direct avec des objets contaminés (literie, vêtements, serviette
de toilette)
-
PÉRIODE
D’INCUBATION : Environ
2 à 3 semaines
SYMPTÔMES
: Les
morpions s’agrippent aux poils du corps (pubis, thorax, aisselles,
cils, visage). Ils provoquent des démangeaisons intenses, irritation
et inflammation de la peau et de petites taches bleuâtres dans les
zones d’infestations qui correspondent aux morsures.
DIAGNOSTIC
: Examen
au microscope des lentes (œufs des morpions déposés le long des poils).
TRAITEMENT
:
-
•
utilisation
d’un shampooing médicamenteux ou d'un Spray sur les zones poilues.
Ce traitement doit être administré 8 jours, puis
répété 18 jours après la première
application.
-
•
lavage
à l’eau chaude des vêtements et de la literie.
-
•
passer
l’aspirateur sur les matelas et les meubles.
NOTES
SUPPLÉMENTAIRES :
*
une visite contrôle 3 semaines après le traitement peut être utile
pour voir si la personne n’est pas réinfectée et si le traitement
a été efficace.
Les
morpions ne peuvent pas s’attaquer aux cheveux.
COMPLICATIONS
: si les symptômes subsistent, il faut
consulter un médecin, car les morpions peuvent transmettre
des maladies infectieuses telles que le typhus. |
Retour
à la liste des I.T.S. |
|
|
|
Version.3.0 |
|